L’hôpital anglais dans la marmelade par bakchichinfo
Mar, 10/11/2009 – 00:10
BAKCHICH INFO
Le gouvernement de Sarkozy, remanié 9 fois depuis l’élection présidentielle, continue à enchaîner ses réformes du service public : la santé, l’éducation, l’aide à l’emploi et les services postaux, par exemple, trinquent encore. Et après ça, à quoi ressembleront les services publics ? Suivons-nous l’exemple du service public britannique ? Voire américain ?
Direction la capitale la plus chère d’Europe, Londres et l’île grande bretonne, après le raz-de-marée signé Thatcher.
Les inégalités entre les patients brûlent en Angleterre. A priori tout malade, et peu importe sa nationalité, peut se faire soigner sur le territoire du Royaume-Uni. C’est un droit. Ou plutôt, c’était un droit !
Désormais, passés un certain âge, les patients sont suspectés de coûter cher au système. Alors, une fois atteint le troisième âge, les discriminations s’accentuent et s’abattent sur cette population, pourtant nécessitant bon nombre de soins.
Avec des médicaments disponibles dans les épiceries et des délais d’attente incroyables chez les spécialistes, certains patients seraient-ils contraints de se passer de médecins ? Tout dépend si l’on détient de l’or, le prix d’une bonne santé, sans quoi l’automédication prime !
Malgré tout, les antennes des services nationaux de la santé (National Health Service) et les hôpitaux – le « tout-gratuit » – tentent de faire face…
Le 4 septembre dernier, le quotidien The Guardian publiait une caricature dessinée par Steve Bell représentant un bourreau, posté dans un bloc opératoire. Une hache gigantesque dans la main gauche et le poing droit serré sur la hanche, prêt à décapiter sur un socle, en guise de lit d’hôpital. Sur son t-shirt était écrit en rouge « Pour perdre du poids, demande-moi maintenant ».
L’humour noir, typiquement britannique, a de quoi sévir.
Par Emilie Bouvet
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